Les Petits Pédestres
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Les Petits Pédestres

La meilleure guilde botanique! (On nous appelle les empotés)
 
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 L'histoire des Petits Pédestres

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Ecawotte
Tellectuelle
Tellectuelle
Ecawotte


Messages : 191

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MessageSujet: L'histoire des Petits Pédestres   L'histoire des Petits Pédestres Icon_minitimeMer 25 Nov - 19:13

Cette compagnie existe depuis la nuit des temps. On lui a attribué bon nombre de surnoms, tels que "les rins'pintes", "les glands d'heures", "les pilied'barr", "les bonzariens" (surnom qui leur causa des problèmes avec une part vindicative de la population dont la cité est située à l'extrème Sud-Ouest), "les connards", "les al'coliques", "les kaskouy"... Mais malgré le prestige presque évident dont rayonnaient ces appellations, il préféraient leur nom d'origine:

Les Petits Pédestres.




Il y a fort longtemps, un groupe de voyageurs, formé et dirigé par Mob Marron avait pour ambition de faire le tour du Monde des Douze, afin de prouver que le monde était carré. Une quête longue et encore inachevée, que je vais conter :

« STOOOOP! » s’écria Mob Marron, à proximité d’une taverne qui n’existe plus maintenant. « Alors Rezool, quelle distance a-t-on parcouragé ? »
« Nous avons fait… Un gros kilomètre. »
« C’est largement suffisant pour aujourd’hui, ne forçons pas trop ou dans une semaine on sera essoufflé. »
Tout le cortège hurla: « Vive le chef ! »
« Femme, prends donc ta hache pour nous occire quelques arbres ! Suite à ça, les hommes feront la cuisine. »
« Euh chef, je crains que si chaque soir nous devions bâtir une cuisine, nous risquons d’abimer nos outils… et vu que vous nous les aviez offerts, on y tient, vous voyez ? »
« Je veux bien Rezool, mais même si on se passe de cuisine, nous devrons quand même faire la salle à manger, la salle de séjour, les toilettrines et les chambres, puisque vous avez insisté pour que nous n’emmenions pas nos demeures. »
« Et si on allait dans cette humble batimance qui débite de la boisson ? »


C’est ainsi que le groupe s’installa pour la nuit dans la taverne qui n’existe plus (d’ailleurs, la partie qui va suivre n’a absolument aucun intérêt, profite en lecteur pour faire une activité constructive)


« TAVERNIER, de la bière et des Béhèn. »
« A la fraise les Béhèn »
« Un bol de gnolle avec des cornes flasques »
« Pareil pour moi avec une paille »
« Ca maaarche, vous voulez aussi de la truite farcie aux cerises ? »
« D’accord, mais avec un verre d’eau….plate »
« Ouch, on voit que vous êtes des durs! »
« Chef ? On peut avoir du cidre ? »
« Pas avant 20heures, petit filou, sinon je te tranche la gorge »
« Hé je vous ai pas demandé, vous prendriez quoi comme accompagnement ? »
« Amenez un jeu de carte, on va faire un Pyramoulox. »
« OUAAAAIIIS »


Bien cher lecteur, comme tu as pu l’entendre pendant ton activité constructive, la soirée à la taverne qui n’existe plus fut particulièrement animée !

Le lendemain, le groupe se remit en route, mais pendant leur voyage apparut…. la Mère Gaize.

« C’est qui celle là ? »
Regarde en face !
« Euh… Elle a pas l’air féminine la Mère Gaize ! »
Précisément !

« Coucou mes mignons »
« Eeeuh bonjour »
« Hummm vous savez que vous êtes mignons avec ces shorts et ces fourrures? »
« Euuuuh vous pouvez enlever votre main, Mère Gaize? »
« Hummm allons laisse toi faire, et appelle moi Robert, ça sera plus intime »
« Eeeeuuhhh vous voulez quoi ? »
« J’aimerais bien tater de vos engins »
« Nos… engins ? »
« Oui… Vos outils, quoi ! »
« Haaaa… Bon ben je crois qu’on a pas le choix »
« Mob ! tu ne vas quand même pas faire ça ! »
« Y a pas d’autre moyen de s’en débarrasser ! »
« Ouais mais chef…quand même…. »
« Allez c’est un ordre, Femme, Orez, filez lui les outils qu’on en finisse ! »


Après s’être séparé de leurs scies, faucilles, marteaux, clous, saucisses, et tournevis, le groupe repris la route pendant….20 mètres.


« STOOOP ! On a fait combien de parcouragement, Rezool ? »
« Euuuh…998 mètres »
« Tout ça ??? On va s’arrêter pour la nuit ! »
« Euuuuh…ou ça ? »
« On a qu’à dormir à la belle étoile »
« Ho non, pitié pas ça !! »
« Pourquoi ? »
« Il y a des Moskitos »
« Ho mon dieu ! demi tour! »
« Euh…Vous allez pas nous dire que vous avez peur des moskitos, quand même ! »
« Si ils vous piquent dans la bouche on peut mourir, je vous ferais dire ! »
« Ou est ce qu’on va dormir ? »
« Hum… Retournons à la taverne ! »
« OUAIIIS »


Et c’est ainsi qu’ils passèrent à nouveau une bonne soirée à la taverne !

« Oubliez pas le tonneau d’omynair’al »
Le lendemain, ils reprirent à route, et partirent de la taverne pour un autre kilomètre, et revirent le soir se coucher à la taverne !

Ce cycle continua pendant des mois, des années même, marchant tout les jours pendant un kilomètre (avec retour à la taverne, tous les soirs)


Un jour, un homme s'est présenté à la taverne. Son regard d'acier lançait des éclairs, son épée affutée fendait l'air au moindre mouvement, et son collier en crâne de cochon inspirait le respect a toute créature normalement éméchée. Il alla s'installer dans un coin de la taverne et commanda un Mille-Chèques.
L'arrivée de cet homme éclipsa totalement l'entrée d'une personne habillée avec des vêtements faits de fiente cuite, sentant la bouse.
De son regard accuseur, il désigna la personne qui semblait être le tavernier, ce dernier s'empressant de demander qui avait chié à l'entrée!
Le bouseux se plaignait que l'existence de ces hommes et de ce bar étaient responsables de la mort de la nature d'ici deux cent siècles (sans compter Ogrest), et que tout ce qui les entourait était vivant, que leurs vêtements, leurs boissons, leur mobilier ou leurs saucisses provenaient de créatures vivantes, tuées pour confort de chacun, et que la seule manière de vivre sans faire de dommages à la nature était de manger des cailloux et des déjections, qui ne sont pas des matières vivantes! Pour réponse il ne reçut qu'un seau remplit d'eau savonneuse et de déterre-gens, qui le rendirent nu comme un ver! Il partit et se promit de revenir! Les clients de la taverne ignoraient qu'ils avaient congédié un membre de la Confédération pour l'Immunité Agraire (CIA), et que leurs actes seront légendaire!

On raconte que la CIA est responsable de la destruction du village de Gisgoul... Même si ce n'est pas si impressionnant puisque chaque groupe voulant un peu foutre la trouille se vante de l'avoir détruit!


« Raaah, ça pue maintenant! »
« Attendez, on a du Hèrouik à la rose démoniaque! »
« Parfait. Aspergez le tout, cette batisse en a réellement besoin. Qui était cet homme? C'était Hallouine? »
« Y a pas idée de se trimballer comme ça! »
« J'ai finiiiiiiiii! »
Le Petit Pédestre ayant asphyxié la taverne avec son parfum, toutes les personnes ayant été en contact avec la substance moururent peu de temps après.

Les membres de la confédération revinrent à la taverne par la suite.

Le bouseux de la taverne s'écria: « Z'avez vu? Ils sont morts de leur propre création! »
Pour abréger les souffrances des chênes utilisés à la construction de la taverne, ils détruisirent les planches et enterrèrent le tout, on ne sait où, puis se suicidèrent en découvrant qu'ils avaient dérangé un nid d'insectes en creusant.


Un soir, par une nuit sans lune (Eniripsa l'avait décroché pour la nettoyer), Perceval s'adonnait à une tâche très importante: la création d'une nouvelle potion de rappel, composée de Hèrouik à la rose démoniaque, de lailait à la fraise et de trois rondelles de citron, mélangés à de la bave de bouftou... Enfin c'était censé l'être! Sa solution prit une teinte d'une couleur indéfinissable et une fumée en forme de tête de mort s'en échappa. Il la gouta et il eut une vision: Mob Marron, créateur des Petits Pedestres lui raconta sa légende.
La potion fit exploser l'atelier 6minutes et 66 secondes après.

Ne sachant pas comment organiser cette équipée, Perceval contacta son amie Ecawotte, alors agent secret Brâkmarien entrain de jouer le rôle d'éclaireur pour ses comparses lors d'une attaque surprise, et lui parla de son idée. Lui demandant comment elle aurait fait à sa place, cette dernière au lieu de lui filer des tuyaux ou de l'égorger comme on aurait pu s'y attendre, lacha tout ce qu'elle était entrain de faire et décida de la rejoindre dans sa guilde! (et ses compagnons Brâkmariens se firent joyeusement massacrer dans une embuscade).


« Franchement tu n'as rien d'autre à proposer?! Parce que là ça fait maigrichon pour que des gens viennent. »
« Ben il y aussi le fait qu'on compte bruler toute taverne coupant sa bière à l'eau géhèm... »
« FAUT SIGNER OU? »



Et c'est comme ça que les Petits Pédestres ont étés créés, et que je les ai rejoins! Alors vous voyez que je suis pas mercenaire!
« On t'a vu avec Perceval et Ecawotte! Ils sont pas merco, peut être? »
Ils le sont plus!
« oui mais toi tu l'es toujours »
Mais non, je n'ai jamais été merco
« On t'a vu avec Ecawotte! »
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